Formé aux grands courants de la psychothérapie, j’inscris ma pratique dans la mouvance des psychothérapies intégratives. Il s’agit d’une démarche multi-référentielle, à travers laquelle le thérapeute cherche à s’adapter à la personnalité du sujet ainsi qu’à la nature de sa demande, afin de pouvoir mobiliser le bon outil au moment opportun.

J’exerce plus spécifiquement la psychothérapie d’influence psychanalytique. Sa méthode principale est l’association libre et son dispositif le plus emblématique est le divan. Pour autant, je ne fais pas un usage systématique du divan. Car ce n’est pas tant la personne que j’invite à s’allonger : c’est surtout sa parole.

Par « parole allongée », j’entends une parole susceptible d’échapper à la vigilance de celui ou de celle qui l’émet et qui permet au langage de n’être plus réduit uniquement aux fonctions qui lui sont habituellement assignées.

La méthode et le dispositif psychanalytique, à condition qu’ils puissent être instituants plus qu’institués, permettent que soit dit – outre ce qui ne peut être dit que dans la confidentialité d’une séance – ce qui n’est jamais parvenu à se dire : souffrances, blessures, difficultés ou doutes.